Initialiser

Cliquez sur l'image ☝ pour initialiser.
Femmes [1/3]

dimanche 4 septembre 2022

Sofia Kovalevskaïa @ RU - 1

-
-
Sophie Kowalevski (1880)
Institut Mittag-Leffler
Dahloff of Stockholm

-
Tout d'abord, Sofia Kovalevskaïa est connue, bien sûr, comme la première femme professeur de mathématiques au monde.
Cependant, c’était une personne de génie qui excellait dans tous les domaines. Ses pouvoirs créatifs se sont également appliqués à la littérature.
Elle a écrit en russe et en suédois, car elle a passé une partie de sa vie en Suède. Elle s’intéressait à la libre pensée et aux troubles de la jeunesse des années 1860 (son roman La famille Vorontsov en parle) ainsi qu’au mouvement populiste des années 1870.

L'une de ses œuvres les plus célèbres est la nouvelle Le Nihiliste de 1884 (Une nihiliste - Wikisource). Elle était basée sur l'histoire vraie de la nièce de l'épouse de Pouchkine, Vera Gontcharova, qui a décidé d'épouser (mariage blanc) un étranger (Isaac Pavlovski — Wikipédia (wikipedia.org FR), un révolutionnaire populiste accusé et condamné (Kovalevskaïa avait contribué à l'obtention de l'autorisation pour ce mariage) ...
-
-
Contenu : 1er chapitre de 'Vae victis'--Fragments d'un roman de la Riviera--Impressions de Suède (Language Swedish; Russian)
-
-

-

⏬⏬⏬

Quand j’arrivai à Zurich en 1872 et que j’y fis la connaissance de quelques étudiantes, je vis avec étonnement de très jeunes filles qui suivaient les cours de l’école polytechnique, résoudre les problèmes compliqués de la théorie de la chaleur à l’aide du calcul différentiel, avec autant d’aisance que si elles avaient étudié les mathématiques pendant des années. Une de ces jeunes filles russes, qui étudiait les mathématiques sous la direction de Weierstrass à Berlin, Sophie Kovalevsky, devint un mathématicien de haute valeur, et fut appelée comme professeur à Stockholm ; elle fut, je crois, la première femme de notre siècle qui exerçât le professorat dans une université d’hommes. Et elle était si jeune qu’en Suède on ne l’appelait pas autrement que Sonia, diminutif de Sophie. Malgré la haine manifeste d’Alexandre II pour les femmes instruites — quand il rencontrait au cours de ses promenades une jeune fille en lunettes et en chapeau garibaldien, il se mettait à trembler, pensant que c’était une nihiliste prête à tirer sur lui...
-




































Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Liste

Page d'accueil

Articles les +récents :